vendredi 12 décembre 2014

Anton Krupicka

Même si il ressemble à Jesus, Anton Krupicka a laissé tomber la course sur l'eau. Non lui, c'est plutôt les terrains escarpés qui lui parlent. Ca ne l'empêche pas de réaliser des miracles. Il paraitrait  qu'il a couru son premier marathon à 12 ans. Mais c'est avant tout la montagne qui le gagne et tant qu'à faire l'Ultra-Trail. C'est à dire des courses d'au moins 100 bornes avec enchainement de cols. Il est de la trempe des Kilian Jornet quoi, mais en version hippie.

Dans cette magnifique vidéo (on est sur Vimeo pas Youtube !), on peut apprécier son état d'esprit. Il y est bien sûr question de dépassement de soi. Et je crois que le gars est plus apte à en parler que n'importe qui. Ainsi que ses camarades de jeu bien sûr.
Amen.

The Ingenuous Choice - Mountain Running with Anton Krupicka from Outdoor Live on Vimeo.

Il est possible d'accéder aux sous-titres Français en cliquant sur CC.

A noter également le morceau de Circulatory System à la fin de la vidéo intitulé "System and maps".
Such a long wayyyyyy.....j'adore.

mercredi 10 décembre 2014

Le trail des berges - 30 nov 2014

Avec ce trail des berges je commence aujourd'hui mon premier post dans la rubrique "Cours Forest" qui sera consacrée à la course en nature. Mince ça commence mal car ce trail est plutôt dit "urbain". Mais bon faute de mieux en la matière je me suis inscris au TTM (Trail Toulouse Metropole).
Alors pour être clair, deux distances étaient proposées : le vrai TTM de 50 km avec dénivelé de 950 mètres et le Trail des berges de 15 km avec pour ainsi dire 0 dénivelé.
Ben oui, 1 mois après le marathon, euh....je ne me les sentais pas vraiment les 50 bornes avec dénivelé. Mais total respect pour les participants car là on touche à l'essence du trail. Le parcours s'étendant jusque sur les coteaux environnant Pink city. Le départ était donné à 8h30. Le gagnant mettra 3h46 à rejoindre la salle Mermoz. Chapeau. Le dernier concurrent 7h51. Chapeau aussi. 108 trailers au finish. 108 coups de chapeau.


mardi 9 décembre 2014

The day after the Marathon

La rubrique Court-bouillon, c'est le running mais vu avec un regard un peu décalé.
Je démarre donc avec une vidéo assez connue qui parle à tous les marathoniens.



Comment je suis devenu marathonien (4ème partie)

Et je franchis (enfin) la ligne d'arrivée en 4h13. Temps réel 4h11 !


Ca y est ! C'est fait ! Je suis marathonien!!!!!
Je suis évidemment hyper content. C'est en plus le temps que j'espérais faire.... Je reçois donc ma belle médaille de Finisher. Yes !

Comment je suis devenu marathonien (3ème partie)


 Enfin le jour J et il fait un temps magnifique. Comme en 2013 (j'étais spectateur). 
Quelle chance. Pas un pète de vent. J'ai surveillé la météo toute la semaine et je suis vraiment soulagé.

Je sais depuis 48h (par texto) que je porterai le dossard 2961. Je prie pour que ces chiffres me portent chance.

Je me réveille à 6h (comme tous mes camarades je suppose) pour prendre mon petit dej.
Là aussi je me suis bien penché sur la question. Glycogène à gogo (ça pourrait être un titre de polar)....

Vers 8h je prends le métro pour me rendre sur le pont de Coubertin et je croise bien sûr mes frères Runners. On est tous en short avec notre sac bleu estampillé "Marathon de toulouse". Les visages sont assez concentrés et moi j'en mène pas large. Arrivé à la dernière station il reste 5 minutes de marche pour accéder au départ. J'aperçois des coureurs Kenyans aux jambes interminables qui s'échauffent. Je ne les reverrai plus car je rejoins ma caste. Ben oui, n'ayant aucune référence, je me suis plutôt dirigé en fin de peloton et au moment du départ, je suis juste derrière les meneurs du 4h30, tout de jaune vêtus. Ils sont 5 ou 6 et la moyenne d'âge doit avoisiner les 60 ans.

Bon, mon but est de finir, c'est sûr, mais je me dis que si je fais 4h15 je suis vraiment content.
Mon dernier semi ayant été conclu en 1h53 je pense que 10km/heure c'est la bonne allure.

Comment je suis devenu marathonien (2ème partie)

Nous sommes donc le 5 Octobre, je viens de terminer le deuxième semi-marathon de ma vie en 1h53 et je me sens bien. Cette fois oui ça y est je m'inscris à mon premier marathon et il aura lieu à Toulouse, ma ville depuis 17 ans. Il me reste 3 semaines !!!!!
Je me prévois donc, dans ce lapse de temps, 2 sorties longues d'au moins 2h, plus quelques séances de fractionnés car je commence depuis quelques semaines à me renseigner sérieusement sur la VMA, le seuil...etc. Je lis mes premiers magazines spécialisés dans le running.
Bref je deviens accro.

Par contre je me fais une frayeur à j-14 alors que j'essaye de faire une sortie à 25km, pour me rassurer bien sûr.....Je m'arrête à 20 avec une douleur en bas du mollet droit. J'ai peur que cela soit une tendinite. Je stress....pourvu que cela ne remette pas tout en question. Je sais que ma préparation a été trop courte et j'ai un peu trop forcé. Mon corps me rappelle à l'ordre. Je suis obligé de me reposer et d'attendre que cela passe.

Il s'avère que cela n'a été qu'une petite contracture.... je reprends 5 jours plus tard et j'attaque la dernière semaine avec un ultime entrainement. Plus cela approche et plus je me dis que tout ça est vraiment trop léger et que je vais m'écrouler au 22ème kilomètre.
A J-2, je stress plein pot !

lundi 8 décembre 2014

Marathon Challenge

Cette section Court-Métrage est bien sûr consacrée aux films et aux vidéos qui abordent le thème de la course à pied. J'essaierai de piocher sur la toile tout ce qui se rapporte à notre sport favori. Un grand nombre de ces documents sont en anglais. Il y a pléthore de choses chez nos amis Américains et Britanniques qui sont dédiés au running, mais promis j'intégrerai des films Français, dans la mesure du possible.

Pour ce premier post je me tournerai vers la chaine Américaine PBS, son programme Nova et son documentaire "Marathon Challenge" qui pose finalement une question récurrente chez les coureurs....et les autres. Tout le monde peut-il courir le marathon ?
Treize candidats participent à l'expérience qui est la suivante :
9 mois d'entrainement et 1 challenge en guise d'accouchement : le marathon de Boston.
Les profils bien entendu sont différents mais la plupart démarrent à zéro et sont presque terrifiés par cette perspective des 42,195 km. Pour certains le challenge semble encore plus fort. Ainsi, Larry 56 ans à eu une crise cardiaque 13 ans plus tôt, Daniel  a été séropositif pendant une dizaine d'années ou encore Betsy, en surpoids.
3 coachs vont les entourés pour les amener à se dépasser au fil des semaines.
L'une d'entre eux est l'Allemande Uta Pippig, vainqueur à 3 reprises du marathon de Boston (1994,1995 et 1996).