jeudi 5 novembre 2015

Back to reality

Après 14 jours passés les pieds dans un lagon, forcément, le retour à la réalité Toulousaine a été un peu rude. Ah Maurice ! Mon amour ! Tes plages, tes dahl puri, tes temples, ton accent créole, ta mixité...mais aussi tes chauffeurs de bus, tes hôtels de luxe, tes touristes (les autres bien sûr)...bref tu ne nous a pas laissés indifférents.

Que dire ? Que nous avons déjà envie d'y revenir et s'y installer ? Qui sait ? 2016 devrait être une année de changement et de prise de décision, je pense. Et ce n'est pas une diseuse de bonne-aventure de Port-Louis qui me l'a dit. C'est une petite voix dans ma tête et accessoirement celle de ma femme que j'écoute toujours avec obéissance.

Bon, pour revenir aux choses sérieuses, le bilan sportif : + 2 kg. Soit une énorme langouste que je n'ai pas réussi à éliminer malgré trois tentatives de course à pied. Il faut dire que, d'une part, la bouffe est délicieuse et très accessible (pas cher et à tous les coins de rue), et, d'autre part, il n'est pas si facile de courir sur l'île pour un pauvre touriste comme moi.

Étant donné que je ne connais pas Maurice comme ma poche, je me suis naturellement dirigé vers les bords de plage pour adopter une foulée occidentale du runner en vacances qui teste sa hanche encore endolorie après 6 mois de blessure (à l'âme). Et là, premier constat, les plages sont loin d'être infinies car coupées par les rochers ou les hôtels. Donc il faut rebifurquer vers la route. Deuxième constat, il n'y a pas de trottoir et les bus ont la fâcheuse tendance à me tailler des shorts (pourtant j'en ai déjà un). Donc, pendant ces portions de course bitumées, on a le réflexe de serrer les fesses à chaque fois que l'on croit reconnaitre le vrombissement d'un moteur dans son dos. C'est foutu pour la foulée décontractée et ma hanche se crispe.

Les portions de plage sont, bien sûr, magiques (surtout lorsqu'il y a un coucher de soleil) mais trop courtes. Après, il doit probablement exister des endroits plus propices mais je ne les ai pas vus. Et puis il y a l'intérieur des terres avec ces quelques collines (entre 500 et 800 mètres d'altitude) et des ballades incroyables. Le tourisme vert se développe, même si, pour l'instant, le balisage des sentiers laisse à désirer. On testera, donc, une autre fois.


Je précise que sur cette photo je suis sur l'île aux Cerfs située à 10 minutes en bateau (à moteur) de Trou d'eau douce (je vous fais rêver là), petite bourgade Mauricienne. Sur cette île il y a de l'espace et là, en l’occurrence, on peut s'en donner à cœur joie. Je précise également que nous sortons tout juste, à ce moment précis, d'un repas riche en grillades et rhum coca et, qu'en fait, je ne cours pas très droit. Et dire que j'avais mis ça sur le compte de ma hanche...

Et un jour, oui je le dis, un jour je le trouverai ce putain de dodo (oiseau emblématique et obèse de l'île Maurice, disparu depuis 300 ans et chassé par les hollandais).

Oui je le trouverai sur les sentiers (balisés j'espère) du Dodo trail. Enfin plutôt du Ti dodo trail en ce qui me concerne (25 km).

En juillet 2016 ? Ah si seulement...



Car oui je peux le dire : Moris zoli-zoli.