samedi 24 septembre 2016

Comment mon auto-entreprise ne connait pas la crise (ou ma vie de marathonien)

Ok, c'est sûrement le pire titre d'un article de blog de running mais mes lecteurs cinéphiles auront, bien sûr, reconnu cette double référence, à la fois à Pierre Jolivet et à Arnaud Desplechin. Il y a un des deux réalisateurs que je préfère largement à l'autre. Devinez qui ? Un indice : je suis un gros bobo et j'ai été abonné aux Inrocks quand j'étais jeune....C'est Desplechin.

Bon, je pense que j'ai déjà perdu les deux lecteurs qui ont, par mégarde, cliqué sur ce lien. Ok, ok, je fais référence, dans ce titre génial, à "Ma petite entreprise ne connait pas la crise", bien sûr, et à "Comment je me suis disputé (ou ma vie sexuelle)". Le deuxième clin d’œil est plus subtil, je vous l'accorde.

Oui, bon d'accord mais pourquoi ?

Eh bien tout d'abord, et pour en revenir aux basiques, parce que je suis en pleine préparation du marathon de Toulouse que je devrais "disputer" pour la deuxième fois de ma vie de coureur (la première fois c'était il y a deux ans).

La preuve, ce matin je me suis fait une bonne vieille sortie longue de 2h30 et de 26 km, ça calme pour le w-e.


Et oui la vie de marathonien n'est pas facile parce qu'elle est souvent compliquée à conjuguer avec le reste. Le côté chronophage, voyez-vous....Cela bouffe un temps fou. Et par dessus le marché ma vie professionnelle s'est enrichie d'une nouvelle activité. Je suis toujours projectionniste (à 80%) mais j'ai un nouveau boulot depuis 1 an et demi.

Attention , roulement de tambours, je retranscris le contenu de réunions  afin d'en dresser des procès-verbaux. Un peu comme un greffier. C'est complètement improbable, je sais, mais cela marche plutôt pas mal, à tel point que je me suis mis en auto-entrepreneur. On me refile de plus en plus de dossiers et je dois sacrifier certaines activités, comme ce blog que j'ai tendance à déserter. Il me faut faire des choix pour pouvoir continuer à courir.

Par miracle, ce w-e, pas de boulot, pas de dossier à retranscrire, donc j'en profite pour faire le point et essayer de rédiger quelque chose sur ce blog.
En tout cas, pas question de brader ma préparation...enfin, si un peu quand même, je voulais passer à 4 sorties par semaine mais je n'y arrive pas, alors je reste à 3, avec une sortie de plus en plus longue le w-e. Ça devrait passer. J'espère finir l'épreuve du 23 Octobre prochain, en meilleur état qu'à Bordeaux en avril dernier, et flirter avec les 4 heures, voire les 3h59 (la différence est énorme).

Ah tiens, je vous ai dit que j'avais couru le semi-marathon de Toulouse la semaine dernière ? Ben non, je n'ai pas eu le temps.

Cette course est un peu spéciale pour moi. J'y ai participé il y a deux ans et elle a marqué mon entrée dans le monde de la course à pied. Je portais un dossard pour la première fois et je finissais en 1h58, à la ramasse.

Dimanche dernier, donc, je remettais le couvert sur ce parcours que je connais un peu. Les sensations n'ont pas été mauvaises et je l'ai conclu en 1h50. Je savais que c'était ce que je valais, sans préparation spécifique, sur cette distance. J'étais content de constater que je concluais ce semi dans un état tout à fait acceptable. Pas de douleur ni de grosse fatigue. Avec 4 kilos de perdus depuis avril, c'est plus simple.


Voilà, voilà...j'ai fait le tour de la question pour aujourd'hui. Je crois que je vais me poser sur le canapé...c'est bon de ne rien foutre quand même, surtout quand on a couru 26 km.