jeudi 19 mars 2015

Rémy et La Barkley

A l'heure où le TFC est au fond du trou et que le stade Toulousain n'est pas au mieux il nous reste encore un vrai sportif dans la ville rose.
Un coureur de l'extrême qui a les "cojones" de s'attaquer à l'une des courses les plus difficiles au monde, La Barkley.
Le type, Remy Jegard, journaliste sportif de profession, va s'envoler, fin Mars, pour les Etats-Unis, et plus particulièrement pour le Tennessee, son futur terrain de jeu.


(Sur les coteaux de Pech david)

La Barkley fascine autant qu'elle fait peur. Seuls 14 coureurs ont réussi à ce jour à la terminer sur environ un millier d'inscrits depuis 1986. Le challenge est donc énorme et Lazarus Lake met un point d'honneur à en imaginer les pires difficultés depuis qu'il l'a créée.

C'est d'abord lui qui choisit les participants sur lettre de motivation, à laquelle il répond, si cela est positif, par une lettre de condoléances conviant, malgré tout, l'heureux élu à venir se mesurer au nouveau tracé qui n'est dévoilé qu'au dernier moment. Quarante personnes sont choisis ainsi selon les critères assez particuliers de Lazarus.

Inutile de vous dire qu'il faut avoir la tête froide pour oser se cogner un tel parcours. Cela tombe bien car l'essentiel se fait dans les entrailles de la forêt de "Frozen Head".



Il y a des chiffres qui font froid dans le dos également : 160 km, 16 500 mètres de dénivelé, 60h (durée maximum avant élimination).
De plus Mister Lake à ritualisé certaines choses qui ajoutent au charme et au mystère de la course.
Une corne de brume par exemple prévient les participants, éventuellement en pleine nuit, de l'imminence du départ.
Il y a également ces livres qu'il faut dénicher dans les bois et dont il faut arracher la page qui correspond au chiffre de son dossard.
Tout cela entretient la légende bien sûr.

Du coup le 27 et 28 mars j'aurais une pensée pour Remy Jegard, courageux coureur Toulousain qui essaiera de faire l'exploit en sortant vainqueur (je veux dire finisher) de ce cauchemar Américain.

Et j'aurai peut-être une pensée également pour Eddy Barclay en fredonnant avec la voix de Johnny, "On a tous quelque chose en nous de Tennessee...".


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne savais pas que les participants étaient selectionnés sur lettre de motivation !!

Effectivement les chiffres font peur !
Sacrée légende ! Et bien j’aurai une pensée pour notre Toulousain également !

armand rougier a dit…

A voir :
http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708-c-interieur-sport.html?vid=1082066