vendredi 26 décembre 2014

42.195km ou la folie marathon


Après avoir constaté qu'il y a pléthore de documents vidéos en langue anglaise consacrés au running je reste en quête d'un film Francophone digne de ce nom sur la course à pied. Voilà comment, après quelques temps passés sur la toile je suis tombé sur ce trailer issu d'un 52 minutes intitulé "42,195 km ou la folie marathon".




Le titre m'est apparu tout de suite alléchant car il associe à la course mythique cette dimension psychologique de démesure qui caractérise le marathonien. Est-on fou lorsque l'on s'engage sur une telle distance ?
Voilà ce que semble se demander Jennifer, dés ce premier extrait, elle qui s'est lancée ce défi de terminer les 42 bornes, pour la première fois de sa vie.
La Bande Annonce à bien fait son boulot car je commande le DVD chez Cinérgie Productions dont les bureaux se situent près de Toulouse où j'habite.
Aussi, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un mail du réalisateur, m'annonçant qu'il passerait près de chez moi et qu'il me donnerait le DVD en main propre. Ben mon vieux, c'est pas banal ça.
Au cours de cette brève rencontre, il me conseille de préparer mes mouchoirs et me remet l'objet désiré.
Je reviens à la maison avec mon trophée que j'introduis dans le lecteur et c'est parti. Me voilà en pays Rochelais. Je me retrouve plus précisément au cœur du peloton de coureurs engagés sur l'épreuve.
Même si l'on aperçoit brièvement les Kenyans, c'est-à-dire les extra-terrestres du jour, la caméra accompagne tous les autres, ceux qui ne sont pas là pour le chrono mais pour finir. Nous sommes témoins de ces conversations banales, ces rencontres sportives au cours desquelles on est juste heureux d'être là, avec les autres.
Il avait raison Mr Mathiote, je ne peux m'empêcher de verser ma petite larme, car j'ai l'impression d'y être. Moi qui ne l'ai couru qu'une fois, le marathon, et qui m'apprête à retenter l'expérience à Marrakech, Nantes et Carcassonne dans les six prochains mois.
J'ai hâte et je suis encore plus impatient grâce à ce documentaire sans prétention qui met la lumière sur nous, les coureurs anonymes.