Un jour j'aurai 100 ans et je courrai mon 75ème marathon. Oui ça sera celui de Vieux-lès-Asfeld en Champagne-Ardenne. Ce sera un senior-Marathon, réservé aux plus de 80 ans. Je monterai un team appelé "Les cheveux d'argent" et on mettra la pâtée aux "Déambulateurs précoces".
A force de commencer tard la course à pied ça nous pend au nez : des armées de papy runners prêts à en découdre.
Je dis ça parce que j'ai les boules de me faire doubler par des types de plus de 60 ans ?
Pas du tout.
Je les respecte, mais eux ???? Ils me respectent, eux ????
Ils sont plutôt du style à me mettre une accélération en pleine côte, frôlant les 9 km/h et à me laisser sur place avec mes problèmes de jeune (tendinite, crampe, ampoule, entorse, bronchiolite, rougeole)....sans même se retourner.
Moi je vous le dis, l'avenir du running sera couleur vermeille.
Comme les villes de Floride, 100% 3ème âge, nous créerons des "camps d'entrainement - maisons de retraite" spécialisés dans la course de fond.
Et attention aux ravitaillements ! Que du liquide, surtout pas de solide, et du salé pour les diabétiques.
Il n'y a qu'à voir Fauja Singh.
Vous connaissez Fauja Singh (102 ans aujourd'hui) ?
Le type a débuté sa carrière de marathonien à 89 ans. Ça vous pose un vieil homme ça.
Il a conclu neuf marathons, établissant son record en 2003 (à l'âge de 90 ans) à Toronto, en terminant en 5h40 (je connais quelques quadras qui s'en satisferaient bien).
Citoyen anglais d'origine indienne, la course à pied est arrivée tardivement dans sa vie alors qu'il venait de perdre tragiquement sa femme et son fils.
A presque 90 balais, le running l'a aidé à sortir de sa dépression. Chapeau bas, ou Turban bas, peu importe. Ça laisse songeur.
Et que dire de notre Maurice Jean national qui a débuté la compète à 75 ans et qui a remporté en 2013 le marathon de N.Y dans sa catégorie + de 80 ans, soit vétéran5 ?
Il termine en 4h43. Franchement honorable comme temps pour un jeune, alors pour un octogénaire...
Et bien il y a encore plus fort ! Les Grandmothers of endurance. Barb Macklow (76 ans) et Vicki Griffiths (67 ans) capables de courir un Ultra-trail de plus de 100 miles ! Et en plus elles assument complètement leur esprit de compétition.
Personnellement je suis en vétéran1....oups. Et oui + de 40 ans. Le début de la fin mais en fait non le début d'une carrière de coureur.
Tiens d'ailleurs pour conclure, je me dois de raconter une petite anecdote personnelle.
Lors de mon premier semi-marathon (il y a 5 mois) , au bout d'1h55 de course, alors que je me trainais lamentablement à la recherche de mon 28ème souffle, j'entendis raisonner la sono et le speaker qui annonçait l'arrivée triomphale de Josette, doyenne de la course. Et moi, le moral définitivement plombé, il me restait un dernier tour de piste à faire. "Le tour de la honte".
A 80 ans, Josette m'avait mis plus de 2 minutes dans les dents.
Peut-être est-ce à cause de cette expérience traumatisante qu'aujourd'hui je vois des vieux coureurs partout. Et en plus ils ont l'air en forme.
Du coup je pense à un avenir rayonnant.
Et finalement je me dis que dans 40 ans je deviendrai peut-être un véritable athlète.
A force de commencer tard la course à pied ça nous pend au nez : des armées de papy runners prêts à en découdre.
Je dis ça parce que j'ai les boules de me faire doubler par des types de plus de 60 ans ?
Pas du tout.
Je les respecte, mais eux ???? Ils me respectent, eux ????
Ils sont plutôt du style à me mettre une accélération en pleine côte, frôlant les 9 km/h et à me laisser sur place avec mes problèmes de jeune (tendinite, crampe, ampoule, entorse, bronchiolite, rougeole)....sans même se retourner.
Moi je vous le dis, l'avenir du running sera couleur vermeille.
Comme les villes de Floride, 100% 3ème âge, nous créerons des "camps d'entrainement - maisons de retraite" spécialisés dans la course de fond.
Et attention aux ravitaillements ! Que du liquide, surtout pas de solide, et du salé pour les diabétiques.
Il n'y a qu'à voir Fauja Singh.
Vous connaissez Fauja Singh (102 ans aujourd'hui) ?
Le type a débuté sa carrière de marathonien à 89 ans. Ça vous pose un vieil homme ça.
Il a conclu neuf marathons, établissant son record en 2003 (à l'âge de 90 ans) à Toronto, en terminant en 5h40 (je connais quelques quadras qui s'en satisferaient bien).
Citoyen anglais d'origine indienne, la course à pied est arrivée tardivement dans sa vie alors qu'il venait de perdre tragiquement sa femme et son fils.
A presque 90 balais, le running l'a aidé à sortir de sa dépression. Chapeau bas, ou Turban bas, peu importe. Ça laisse songeur.
Et que dire de notre Maurice Jean national qui a débuté la compète à 75 ans et qui a remporté en 2013 le marathon de N.Y dans sa catégorie + de 80 ans, soit vétéran5 ?
Il termine en 4h43. Franchement honorable comme temps pour un jeune, alors pour un octogénaire...
Et bien il y a encore plus fort ! Les Grandmothers of endurance. Barb Macklow (76 ans) et Vicki Griffiths (67 ans) capables de courir un Ultra-trail de plus de 100 miles ! Et en plus elles assument complètement leur esprit de compétition.
Personnellement je suis en vétéran1....oups. Et oui + de 40 ans. Le début de la fin mais en fait non le début d'une carrière de coureur.
Tiens d'ailleurs pour conclure, je me dois de raconter une petite anecdote personnelle.
Lors de mon premier semi-marathon (il y a 5 mois) , au bout d'1h55 de course, alors que je me trainais lamentablement à la recherche de mon 28ème souffle, j'entendis raisonner la sono et le speaker qui annonçait l'arrivée triomphale de Josette, doyenne de la course. Et moi, le moral définitivement plombé, il me restait un dernier tour de piste à faire. "Le tour de la honte".
A 80 ans, Josette m'avait mis plus de 2 minutes dans les dents.
Peut-être est-ce à cause de cette expérience traumatisante qu'aujourd'hui je vois des vieux coureurs partout. Et en plus ils ont l'air en forme.
Du coup je pense à un avenir rayonnant.
Et finalement je me dis que dans 40 ans je deviendrai peut-être un véritable athlète.
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