samedi 31 janvier 2015

Marrakech J + 6

Des nouvelles de mon petit doigt de pied

J'ai évoqué dans mon dernier compte-rendu une vilaine ampoule  qui s'est avérée très encombrante  pendant ma course. Vous avez été très nombreux à me faire part de votre inquiétude concernant cette partie de mon anatomie. J'ai reçu à ce propos des avis très tranchés me conseillant l'amputation.
Sans aller jusqu'à une position aussi radicale il a quand même fallu retirer l'ongle dudit doigt de pied pour obtenir finalement un véritable soulagement. En effet, non seulement le frottement de mon pied avait provoqué une cloque mais mon orteil, dans son ensemble, avait pris une drôle de couleur.
Voilà voilà, ce sont les aléas de la course à pied. Et puis je ne suis pas à un ongle près.





Des questions sans réponses

Et oui il est temps après une semaine de macération de faire le point sur cette aventure "Marrakech".
- Mais que m'est-il arrivé dans ce trentième kilomètre  ?
- Mon coach a-t-il été à la hauteur ?
- Mon diététicien Marocain est-il végétarien ?
- Est-ce la faute de Mohamed VI, qui était présent, ce dimanche, à Marrakech ?

Tout un tourbillon d'interrogations dans ma tête.

 

La parole aux experts

J'ai demandé aux plus grands consultants sportifs ( Lizarazu, F.Leboeuf, Y.Noah....Eric Zeymour) de me donner leur avis. Et tout compte fait j'ai quand même compris que d'arriver la veille, faire le poireau à la douane, chercher désespérément son riad, se balader dans la cohue de la place Jemaa'el'fna ça n'était pas la meilleure tactique lorsque l'on est dans la dernière ligne droite de sa préparation Marathon.


 

Et Marrakech dans tout ça ?

Si je devais qualifier le marathon de Marrakech, je dirais qu'il est plutôt roots. Pas de meneur d'allure, assez peu d'indications quant aux kilomètres effectués, des ravitaillements un peu légers (des oranges, pas très conseillé dans un marathon, et un sachet de fruit secs). Niveau liquide, uniquement de l'eau. Pas de coca, fanta, gatorade....avec du sucre quoi !
Bon, mais heureusement une très bonne ambiance, dans le peloton et au bord de la route. Un soleil magnifique, des montagnes de l'Atlas complètement dégagées et même quelques chameaux !
Je crois que de toute façon en partant trop vite comme je l'ai fait, même avec un verre de coca, je me serais rétamé de la même façon. Ca m'apprendra.
Donc au final, ce marathon restera un vrai grand souvenir parce que finalement il a été encore plus intense que le premier.

Du coup je suis déjà dans mon prochain défi, et cela se passera à Nantes en avril.
Je vais virer mon coach et mon diététicien, faire un stage au kenya, préparer quelques anabolisants pour le D-Day et cette fois-ci monter en puissance (comme le disent si bien tous les commentateurs sportifs).

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