14h45. L'heure fatidique a sonné.
Je me retrouve en face à face avec une jeune professionnelle du remodelage squelettique.
Elle note tout de suite que j'ai l'oeil morne et le poil triste lorsqu'elle me caresse le crâne.
- Que se passe-t-il ?" me lança-t-elle après une première inspection.
-"J'ai mal à la patte." lui répondis-je mollement. "La droite". "J'ai peur de devoir prendre ma retraite et que l'on me destine à accompagner des lasagnes frelatées ou au mieux que l'on me laisse finir ma vie dans un pré".
Bon après cette introduction un peu mélo-dramatique, l'atmosphère se détend lorsque nous parlons sabots et je constate qu'elle s'y connait pas mal en running.
Je lui parle Brooks, elle me répond Adidas, je lui suggère New Balance, elle évoque
Mizuno (comme ça y en a pour tout le monde).
Elle remarque très vite que mon bassin a vrillé (mon cerveau aussi mais elle a la politesse de ne pas me le dire).
Je suis invité à m'installer sur son engin de torture afin qu'elle puisse débloquer la situation.
Après moult manipulations et non sans m'avoir promis la carotte si je me tenais bien, elle semble satisfaite du travail accompli.
Ok je me remets debout, tant bien que mal, et j'espère avoir retrouvé un certain équilibre, j'en ai besoin.
Elle m'offre ma récompense tant attendue lorsqu'elle m'annonce que je pourrai reprendre la course à pied dés ce w-e si je le veux.
Je suis quand même plutôt étonné, car je ne suis pas sûr d'être suffisamment en cannes pour pouvoir gambader si vite.
Par contre une autre douleur s'est éveillée au moment de régler la séance.
Comme l'aurait fait Robert Redford, elle murmure à mon oreille le prix de sa prestation.
-"65 euros ????".
Et je ressors de son cabinet, clopin clopant, avec l'étrange sensation d'avoir quand même un peu mal au cul.
Je me retrouve en face à face avec une jeune professionnelle du remodelage squelettique.
Elle note tout de suite que j'ai l'oeil morne et le poil triste lorsqu'elle me caresse le crâne.
- Que se passe-t-il ?" me lança-t-elle après une première inspection.
-"J'ai mal à la patte." lui répondis-je mollement. "La droite". "J'ai peur de devoir prendre ma retraite et que l'on me destine à accompagner des lasagnes frelatées ou au mieux que l'on me laisse finir ma vie dans un pré".
Bon après cette introduction un peu mélo-dramatique, l'atmosphère se détend lorsque nous parlons sabots et je constate qu'elle s'y connait pas mal en running.
Je lui parle Brooks, elle me répond Adidas, je lui suggère New Balance, elle évoque
Mizuno (comme ça y en a pour tout le monde).
Elle remarque très vite que mon bassin a vrillé (mon cerveau aussi mais elle a la politesse de ne pas me le dire).
Je suis invité à m'installer sur son engin de torture afin qu'elle puisse débloquer la situation.
Après moult manipulations et non sans m'avoir promis la carotte si je me tenais bien, elle semble satisfaite du travail accompli.
Ok je me remets debout, tant bien que mal, et j'espère avoir retrouvé un certain équilibre, j'en ai besoin.
Elle m'offre ma récompense tant attendue lorsqu'elle m'annonce que je pourrai reprendre la course à pied dés ce w-e si je le veux.
Je suis quand même plutôt étonné, car je ne suis pas sûr d'être suffisamment en cannes pour pouvoir gambader si vite.
Par contre une autre douleur s'est éveillée au moment de régler la séance.
Comme l'aurait fait Robert Redford, elle murmure à mon oreille le prix de sa prestation.
-"65 euros ????".
Et je ressors de son cabinet, clopin clopant, avec l'étrange sensation d'avoir quand même un peu mal au cul.
(ah voilà, c'est le bon côté !)