samedi 31 janvier 2015

Marrakech J + 6

Des nouvelles de mon petit doigt de pied

J'ai évoqué dans mon dernier compte-rendu une vilaine ampoule  qui s'est avérée très encombrante  pendant ma course. Vous avez été très nombreux à me faire part de votre inquiétude concernant cette partie de mon anatomie. J'ai reçu à ce propos des avis très tranchés me conseillant l'amputation.
Sans aller jusqu'à une position aussi radicale il a quand même fallu retirer l'ongle dudit doigt de pied pour obtenir finalement un véritable soulagement. En effet, non seulement le frottement de mon pied avait provoqué une cloque mais mon orteil, dans son ensemble, avait pris une drôle de couleur.
Voilà voilà, ce sont les aléas de la course à pied. Et puis je ne suis pas à un ongle près.



mercredi 28 janvier 2015

Comment j'ai rencontré le mur de Marrakech

"Le mur" expliqué à ma belle-mère

Avant de commencer mon compte-rendu, il faut que j'éclaircisse deux ou trois choses pour Odette ma belle-maman, qui suit assidument mon blog. Il faut que je lui dise que les marathoniens n'ont peur de rien si ce n'est d'un phénomène bien connu par eux. Il s'agit de ce moment, vers le trentième kilomètre, où l'on ne sait plus pourquoi nos jambes décident de s'arrêter de courir. Elles nous crient au visage : "je veux du sucre ! " et bien entendu on a plus rien en stock alors on leur répond en désespoir de cause : " Des lipides ça ira ???"
C'est un processus physiologique excessivement douloureux que l'on compare à une collision avec  "un mur"...mais un trente-huit tonnes pourrait tout aussi bien faire l'affaire.
On a plus de jus, plus rien, rien de rien...on est retourné, lessivé, laissé pour mort.